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Aurelie Amiault

Photo Marine Willy

Faune & Savoir

Photo Mélanie Pouyaud

25% de réduction avec le CODE  FSER2024

offert par Faune & Savoir
 

sur la Formation de
Webi-Faune Secouriste
Ecureuil roux

Cette formation vous permettra de reconnaître une situation d'urgence et d'adopter les bons réflexes lors de la découverte d'un animal avant de l'emmener dans un centre de soins.

IMPORTANT : Notre association ne perçoit aucune rémunération financière sur cette formation qui est entièrement gérée de façon indépendante par Faune & Savoir.

RAPPEL : Nous rappelons que les écureuils doivent être pris en charge par un Centre de soins et qu'en aucun cas, vous ne devez garder l'animal chez vous, pour garantir ses chances de survie.

Aurélie Amiault


Formatrice capacitaire, Directrice Fondatrice de Faune & Savoir


Membre du comité scientifique de notre association.



www.faunesavoir.com

Aurélie Amiault incarne la passion et l'engagement envers la protection de la faune sauvage. Avec une solide formation en fauve sauvage et une passion innée pour la nature, elle a consacré sa vie à la préservation de la vie sauvage.

Ayant acquis une expertise remarquable en tant que soigneuse animalière et de responsable de centre de sauvegarde, elle transmet aujourd'hui à travers ses formations ses compétences à d'autres personnes motivées par la protection des animaux sauvages.

Son engagement envers l'éducation et la formation des professionnels des centres de soins de faune sauvage est inégalé. À travers son programme de formation, elle vise à transmettre non seulement des connaissances pratiques et des compétences essentielles, mais aussi une profonde sensibilité envers la vie sauvage et son bien-être.

Ses formations en ligne sont conçues pour répondre aux besoins spécifiques de la faune sauvage, en mettant l'accent sur la gestion des espèces locales, les techniques de soins spécialisés et les protocoles de réhabilitation.

Aurélie croit fermement en l'importance de la collaboration et de la mise en réseau dans le domaine de la conservation de la faune sauvage. Elle encourage activement le partage des connaissances et des meilleures pratiques entre les professionnels du secteur, afin de renforcer l'efficacité des efforts de sauvegarde de la faune.

Grâce à son dévouement, son expertise et sa passion contagieuse, Aurélie Amiault est une figure phare dans le domaine de la conservation de la faune sauvage. Son travail continu en tant que formatrice capacitaire de Faune et Savoir est une source d'inspiration pour tous ceux qui partagent sa vision d'un avenir où l'homme et la nature coexistent harmonieusement.

Au-delà de ses activités de formation, Aurélie Amiault est également une ardente défenseure de la sensibilisation du public à la cause de la faune sauvage.

 

Nous remercions Aurélie d'avoir rejoint le comité scientifique de l'association L'écureuil roux pour porter ensemble ce message.
 

L'interview

1. Pouvez-vous nous parler de votre parcours professionnel et de ce qui vous a amené à vous spécialiser dans les formations en ligne pour les centres de soins de faune sauvage ?

J'ai toujours souhaité oeuvrer en faveur des animaux malgré les difficultés à trouver la réponse à cette question : comment en vivre pour pouvoir y consacrer mes journées ? Je ne me retrouvais pas dans le métier de vétérinaire, et il n'y a pas de parcours d'études types dans ces domaines. J'ai étudié la gestion de projets et en parallèle j'ai consacré chaque occasion à gagner en expérience dans des structures travaillant au contact des animaux. J'ai commencé à découvrir le métier de soigneur animalier en parc animalier, au contact d'animaux exotiques en France et à l'étranger. Ces expériences m'ont beaucoup enrichie mais je ne me retrouvais pas dans le milieu de la captivité. J'ai eu l'opportunité de réaliser un volontariat en service civique dans un centre régional de sauvegarde dans le sud-est de la France. J'apportais mes compétences dans les domaines de la communication et de l'animation, et en parallèle j'apprenais le soin aux oiseaux et aux petits mammifères de la faune sauvage locale. J'ai ensuite été embauchée en tant que soigneur animalier puis en tant que responsable de la structure après avoir obtenu mon certificat de capacité. La découverte des espèces qui nous entourent et les soins ont fait partie de mon quotidien, comme de nombreuses autres missions, dont la sensibilisation et la formation. En centre de sauvegarde, on prend conscience que la plupart des animaux sauvages se retrouvent en détresse pour des raisons liées à l'activité humaine. L'importance de l'humain pour préserver ces animaux m'a donc sauté aux yeux. En sensibilisant l'humain, il est possible d'agir sur les causes de destruction des espèces, et d'améliorer la prise en charge des animaux en détresse. Ma place n'était plus dans le domaine des soins mais auprès de l'humain. J'ai quitté mon poste et ma directrice adjointe a alors planté une graine qui a germé : 'tu devrais animer des cours sur la faune sauvage'. Un an plus tard, je fondais Faune et Savoir afin de proposer des formations et d'accompagner des porteurs de projets. Je m'orientais vers des formations en présentiel pour lesquelles j'étais déjà à l'aise, mais le contexte COVID-19 m'a réorientée vers un nouveau format : le distanciel. A ma grande surprise je retrouve du contact humain, et je permets à certaines personnes éloignées d'avoir accès plus facilement à mes conseils et formations. Les retours sont très positifs et je continue mon chemin de vie : oeuvrer en faveur des animaux.

2. Quels sont les principaux défis auxquels sont confrontés les particuliers bénévoles et les centres de soins de faune sauvage, et comment vos formations en ligne contribuent-elles à les relever ?

Les principaux défis sont liés à l'accès aux informations...
Vous trouvez un animal en détresse, que faire ?
Vous trouvez un oisillon au sol qui ne sait pas voler, est-ce normal ?
Est-ce normal de trouver un hérisson dans son jardin en centre ville ?
Qui a le droit de soigner un animal sauvage ?
Comment le prendre en charge ? Le soigner ?
Pourquoi ne pas donner d'eau ?
Quelles différences entre une clinique vétérinaire et un centre de sauvegarde ?
Pourquoi toutes les espèces ne sont pas prises en charge de la même manière ?
Comment aider la faune sauvage ?
Comment travailler auprès de la faune sauvage ?
Comment créer un centre de sauvegarde ?
Comment développer ses compétences ?
Qu'est-ce que le certificat de capacité ?
Que dit la loi en France ?
Quelles sont les autorisations et infrastructures nécessaires ?
Comment avancer dans son projet en lien avec les animaux sauvages ? ...
 
Je développe mes prestations de formations, conférences et de conseils afin de répondre à l'ensemble de ces questions. Je n'hésite pas à proposer des prestations sur-mesure. Mon objectif est que les personnes physiques ou morales trouvent leurs réponses pour avancer dans leurs actions en faveur des animaux.


3. Quels sujets ou domaines spécifiques sont particulièrement demandés ou prioritaires ?

Souvent les personnes me contactent avec un souhait : soigner les animaux trouvés blessés.
Mais après chaque premier rendez-vous téléphonique, ces personnes ont une meilleure perception de ce qu'elles souhaitent vraiment en fonction des informations qu'elles obtiennent enfin.
Les demandes sont alors très variées :
- identifier quand un animal a réellement besoin d'une prise en charge,
- conseiller les personnes qui trouvent des animaux en détresse,
- appliquer les bons réflexes et faire attention à ne pas faire d'erreurs,
- aider en centre de sauvegarde,
- connaître la règlementation et l'appliquer,
- développer des protocoles de soins en centre de sauvegarde,
- obtenir son certificat de capacité,
- créer un centre de sauvegarde.
Je suis aussi sollicitée sur des demandes de conseils pour des projets plus particuliers en lien avec les animaux.
 
 

4. Comment concevez-vous le contenu de vos formations pour qu'il soit à la fois instructif et engageant pour les apprenants ?

D'abord, j'applique ce qu'on m'a appris lors de ma formation professionnelle de formateur : je fixe l'objectif pédagogique général de la formation et ensuite je le décline en sous-objectifs qui forment des paliers. Je travaille sur les méthodes et techniques de développement de compétences. Je veux que l'ossature de la formation permette à l'apprenant d'accéder progressivement aux compétences qui lui sont nécessaires.
Ensuite je travaille sur le contenu de la formation qui doit être pertinent et de qualité. Je n'hésite pas à vulgariser et imager le contenu afin de le rendre accessible.
Et pour finir je mets la formation en forme selon le format choisi (en e-learning, en visioconférence, ou en présentiel), les outils que j'ai à disposition, et les techniques définies dans le plan de formation. Je garde à l'esprit que la mise en forme doit être agréable et ludique. Je privilégie des formats courts.
Les apprenants peuvent ainsi découvrir ou redécouvrir un univers passionnant, pour lesquels il faut des compétences sérieuses, qui peuvent se développer en progressif dans une atmosphère bienveillante et agréable.



5. Quels sont les avantages spécifiques des formations en ligne par rapport aux formations en personne ?

Les formations en distanciel sont plus accessibles que les formations en présentiel.
Je propose des formations en ligne en direct en visioconférence.
Elles permettent aux apprenants de se former depuis chez eux en fonction de leurs disponibilités : par sessions de 2 heures après leur journée de travail par exemple. J'anime ces formations en petits groupes ou pour 1 personne afin de favoriser les échanges dans la bienveillance. Malgré la séparation par un écran, l'aspect humain est très présent. Il est possible de projeter des supports et de diversifier les moyens d'apprentissage.
Je propose également des formations au format e-learning, pour lesquelles il n'y a pas d'interaction avec un formateur. Ce format permet à l'apprenant d'être très flexible. Il a accès à un espace personnel qui lui permet de réaliser la formation à son rythme, quand et où il le souhaite. Il peut revenir sur les chapitres et revoir des notions. Et il est possible de diversifier les méthodes d'apprentissage. 



6. Pouvez-vous partager une réussite ou une histoire inspirante qui illustre l'impact positif de vos formations sur le terrain ?

Je suis fière de nombreux apprenants et personnes que je suis dans le cadre de leurs projets en lien avec la faune sauvage. Je ne peux pas tous les citer, je vais donc reprendre le dernier retour qui m'a beaucoup touchée.
Je forme et accompagne une nouvelle association dont l'objet principal est de porter secours aux animaux sauvages touchés par les incendies.
Une activité innovante en France, puisque aucune structure n'est en capacité d'assurer cette mission.
Un beau projet, qui se heurte à de nombreux obstacles : la règlementation, les questions de sécurité pour les personnes, la complexité d'intervenir sur différents sites avec des infrastructures mobiles... 
Cette association se nomme Wany The Pooh, et les bénévoles que j'ai eu l'occasion de rencontrer au cours de la formation sont dynamiques, volontaires, et ont à coeur de faire de leur mieux pour la faune sauvage.
Dans cet objectif, ils ont décidé de se former.
J'ai donc réalisé un programme de formation sur mesure qui s'est déroulé en plusieurs sessions.
Au fur et à mesure de l'avancée de la formation, l'équipe a lancé les démarches administratives pour réaliser leurs activités dans les règles. Le sérieux de leurs dossiers, et leur niveau de connaissance de la règlementation ont rassuré leurs interlocuteurs, et sécurisent leurs activités. L'association peut également travailler sur l'établissement de protocoles, et le choix du matériel et des aménagements de leurs structures mobiles.
La formation leur a permis de développer rapidement et efficacement leur projet. L'équipe a déjà l'occasion d'appliquer les bons réflexes lors de leurs missions de sauvetage, qui ne se limitent pas aux périodes d'incendies.
Le retour est positif : sans Faune et Savoir, l'association serait toujours confrontée aux barrières administratives. Et sans cette association de nombreux animaux ne pourront pas être pris en charge, donc bravo à eux.

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